L’échange interanalytique engage à dire associativement à voix haute ce qui vient à l’écoute du matériel clinique d’un patient, permettant de dégager une part de l’activité intrapsychique des psychanalystes au travail. Divers mouvements transférentiels susceptibles d’émerger sont à contenir et à travailler.
Pendant un jour et demi, un groupe d’analystes associe sur trois séances proposées par un collègue (qui reste en silence) en présence de deux modérateurs et d’un observateur ; voici, pour l’essentiel, le dispositif de la méthode « Spécificité ».
Le cadre général est posé par un groupe de recherche européen qui se réunit semestriellement ; les membres mettent en place des groupes cliniques annuellement lors du Congrès de la Fédération européenne de psychanalyse (FEP), reprennent les rapports des observateurs et les traitent, là aussi, selon l’association libre.
Le dispositif n’offre pas une garantie totale mais, on peut dire, après quinze ans d’expérience et d’exploration, qu’il a fait ses preuves. Il est maintenant devenu au sein de la FEP et de l’IPA le modèle d’une méthode reconnue dans son identité propre : celle de la « Spécificité ».
Le lecteur saura, en nous lisant, la raison de ce nom. Il découvrira l’histoire de nos hésitations et de nos trouvailles, et à lui de s’approprier notre expérience à l’aide de la sienne propre.
Avec une contribution de CATHERINE DESVIGNES, psychanalyste membre formateur de la Société psychanalytique de recherche et de formation à Paris (SPRF). Membre du Cercle d’études françaises pour la formation et la recherche : approche psychanalytique du groupe et du psychodrame CEFFRAP). Elle a publié, avec René Kaës, Le Travail psychique de la formation : entre aliénation et transformation, Paris, Dunod, 2011.
À paraître le 14 mars 2025
- Parution le 14/03/2025
- 153 x 220 mm, dos carré collé, 300 p.
- Bibliographie, Index
- EAN 9782490350582