
Ce film est le fruit d’un long travail, commencé début 2016 : les repérages, l’écriture et la préparation ont duré deux ans, le tournage quinze mois (avec le confinement au milieu), le montage et les finitions six mois. Et, à cause de l’embouteillage des sorties de films lié au confinement, il ne pourra malheureusement pas être vu en salles avant début 2023.
Il ne s’agit pas d’un documentaire au sens strict du terme, car s’il documente bien une réalité, il l’articule avec une autre dimension, une « autre scène », celle de l’inconscient (le « loup »). Et c’est ce qui, entre autres, constitue son intérêt particulier. Comme dans un tissu se croisent une trame et une chaîne, la première constituée de séquences filmées dans la vie diurne du centre Claude-Bernard, et la deuxième de scènes d’animation autour de la vie nocturne imaginée d’objets dans les locaux du centre.